Romain Cherrier devient le nouvel animateur régional des Jeunes Démocrates en Région Centre-Val de Loire
Romain CHERRIER, réélu conseiller municipal d’Ennordres dans le Cher, a été désigné par le Bureau national animateur régional des Jeunes Démocrates en Centre-Val de Loire. Il remplace Gaëlle AUDRAIN-DEMEY qui assurait l’intérim depuis cet automne.
Romain, tu as récemment été réélu conseiller municipal d’Ennordres : félicitations ! Pour quelles raisons as-tu choisi de te réinvestir auprès des habitants de ta commune ?
Je suis très attaché à ma commune ainsi qu’à mon département, le Cher. Ennordres est une commune rurale qui doit faire face à un certain nombre de difficultés. Parmi celles-ci, il y a la réduction des commerces de proximité et de certains services publics. Nous avons fait beaucoup durant le dernier mandat pour redynamiser notre territoire mais il nous reste encore beaucoup de projets à mener et je n’ai donc pas hésité une seconde à me réinvestir pour ma commune.
A l’issue de la crise, beaucoup espèrent voir émerger un monde nouveau. Partages-tu ce point de vue ? A quoi devrait ressembler le monde d’après ?
Cette crise a eu le mérite de révéler de nombreux problèmes dans notre système actuel et il est évident que des changements radicaux doivent être réalisés. A commencer par notre alimentation. Tout le monde constate désormais qu’il est absurde de transporter nos produits alimentaires sur des milliers de kilomètres et déplore les ravages causés par l’agriculture intensive. Nous devons repenser notre agriculture, en suivant un modèle local et durable, et en régulant l’utilisation des pesticides chimiques. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Il faut aussi repenser notre système de santé, notre modèle social et notre façon de travailler. C’est donc une belle opportunité pour faire d’une crise majeure le déclencheur de changements structurels et bénéfiques !
On dit aujourd’hui que les jeunes se désintéressent de la politique, qu’en penses-tu ?
Je ne sais pas si on peut parler de désintérêt mais il y a en effet une méfiance de plus en plus grande des jeunes vis-à-vis des partis politiques traditionnels. En parallèle, les jeunes développent de nouvelles formes d’engagement (comme avec la marche des jeunes pour le climat) et conduisent notre société à évoluer sur de nombreux sujets. La crise de ces derniers mois a redonné aux collectivités et à l’Etat un rôle de premier plan. Je suis certain que l’engagement politique va être remis au goût du jour pour beaucoup de jeunes.